mercredi, janvier 18, 2006

Joseph Ikea et moi...

Hier, voyez vous, ma tendre compagne (bientôt en exclusivité sur ce blog) et moi même avons décidé d'un commun accord de changer de lit. C'est donc avec un sentiment teinté d'excitation, et de joie liée aux grandes décisions communes que nous avons été rendre visite au grand magasin jaune et bleu du pere noël des jeunes couples dans le vent:

Zaventem, 17janvier 2006, 18h12 - travelling arrière... la chaussée de Louvain dans le dos - un grand parking désert éclairé comme un stade de foot, une bruine gelée rend la progression pénible - un parking souterrain ou quelques 4x4 proprettes piaffent autour de l'abreuvoir - j'aurais du me douter de l'imminence du danger... beste klanten, onze magasin zal in niet te laat fermeren zijn deuren. Spoor twee, bestemming menu boulettes.

Ce magasin me rappelle mes émois d'enfance à Meli-Park: le patron devrait installer des petits trains qui emmèneraient les clients ébahis à travers un safari futon, où des automates gambaderaient dans les simili-salons, cuisineraient dans les simili-cuisines, et se reproduiraient dans les simili-chambres. En guise d'abeilles, je verrait cependant des oursons, ou des loutres... oui plutôt des loutres avec leur petit nez comme ça... ca ferait vendre ça, des loutres.


Bref, tel Blériot, tirant sur son manche pour surgir à la verticale des falaises de Douvres (mâchouillant son gros cigare et murmurant "Eat this, bastards!", juste avant d'exploser en vol) notre nouveau lit surgit des tréfonds du magasin à 19h57. 3 minutes plus tard et tout aurait été vain... mais je me dis qu'en trois minute j'aurais encore pu trouver le Trülkom à 3 euros, j'en suis sûr... j'aurais pu faire plus.

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Time for the...