Sturnus vulgaris

la cheminée n'avait jusque ici
craché que dioxines, particules
et ouates monotones
puis le nuage perça,
strident
puis disparut
se reforma
de sa propre grâce
puis disparut

A new hope...

Contrairement à ce que j'annonçais dans un commentaire précédent, je n'aborderai pas ici le sujet de notre week end en Wallonie. Des pressions ont été exercées en ce sens par divers acteurs politiques, économiques et conjuguaux attachés à la mise en valeur inconditionelle de la région.
Nous ne pouvons pas rire de tout, et surtout pas du fier coq dont la vaccination anti H5N1 ne sera pas remboursée par le plan Marshall.

Je ne ferai donc aucun commentaire sur notre après-midi shopping à la Louvière
(ou comment acheter un jeans, bleu, neuf, non troué, non délavé, non clouté, arrivant au dessus des parties génitales et à moins de 90€ (prix soldé))

Je ne parlerai pas des faïenceries Boch créées en 1844 et de l'artisanat dont, ce qu'il en reste, regorge... Un de ces fleurons antédiluvien de la région du Centre, chaotiquement bradé à la démolition, "so eighties", dont les fours bouteilles qui ont été classés au patrimoine il y a a peine 1 an trônent désormais péniblement au milieu d'une friche industrielle triste à mourir.




vision douce amère en sortant de l'usine : un terrain vague tout en grisaille, rehaussé par un délicat voile irisé... d'hydrocarbures suintant du sol.


Pour quiconque aurait 20 minutes à tuer à La Louvière (épargnons l'heure des souffrances inutiles) je recommande la petite exposition proposée par la faïencerie sur leurs réalisations actuelles.

Un projet a retenu mon attention: une artiste a décidé de partir d'objets "jetables" (ravier de frites, gobelets en plastique... iPods...) et d'en produire une version "durable" en porcelaine.
Le résultat est magnifique et s'inscrit parfaitement dans les changements d'attitude qu'il serait temps d' insuffler à notre société, 1 an après l'entrée en vigueur d'un certain protocole de Kyoto.


Enfin, last but not least, je ne pourrais pas narrer le sentiment si
joyeux que celui de faire la chenille, une chope à la main au "Combattant", en tournicotant au son de la viole à 10h un dimanche matin.




Mais par contre je peux vous transmettre le message délivré ce matin par mon fidèle compagnon R2


Je vais de ce pas m'acquitter de ma mission et suivre la directive du dernier commentaire au post précédent.

Dans le désordre:

http://www.royalboch.be/
http://www.intramuros.fr/nprofil11a.html le design permettra-t-il un jour de réduire notre empreinte écologique http://www.agir21.org/flash/empreinteecoweb/loadcheckplugin.html
http://www.frenchbeer.info/Wallonia/wallbars.html (le Combattant est un bar Wallon recommandé, si si si!)
http://www.ecolo.be/index.php?class=home&page=temp.kyoto ... 1 an, mais pas encore dedans

Beercan

Promis c'est mon dernier post à ce sujet...mais

Est-ce ma faute si l'alcool a envahi tout recoin de la vie en société sur cette partie du globe? Je ne crois pas...
Est-ce ma faute si dans un pub irlandais, le demi de vittel est aussi cher qu'une pint de Guinness? Pas vraiment...
Suis-je à blâmer si notre besoin en vitamines et sels minéraux nous pousse parfois, pauvres auxotrophes, à hybrider bulles, tannins, levures et Bayley's? Bien sûr que non...

Mais j'avoue que j'aurais pu faire un effort, et que démarrer un dimanche matin en squettant des pintes sur le pavé wallon n'est pas ce que l'on fait de mieux pour attaquer une nouvelle semaine.

Ce week end fut donc riche en émotions...

acte1:Raph, si tu lis ces lignes, sache que nos "poulains" fréquentent toujours l'endroit. Pour les non-initiés, un "poulain" est un individu mâle célibataire à l'oeil moite de lubricité, à la joue purpurine, au pull assymétriquement noué autour de la taille et accompagné ou non de compères aux caractéristiques semblables.

Ils se chargent généralement de maintenir la structure de l'établissement en s'adossant virilement au mur, ou, parfois, mènent des opérations dancing-blitzkrieg, sorte de démonstration exubérante et embarassante d'un rythme venu d'un autre âge. Ils apprécient également la gent féminine, et particulièrement leurs représentantes voyantes et débordantes. Malgré cela, ce sont de fins stratèges, et derrière leur look eau dans huile avec le groove, se cachent, feintes de naïveté, des aspirations à décrocher un stage à la DG Environnement après avoir roulé trois galoches à la p'tite assistante du commissaire Stavros. (eh, Gilles, elle t'a rappelé au fait?)

Ce sont des requins ces poulains.

AAaah enfin!

Amis lucanophiles, mordus de sauts éoli-tractés, fans de gamelles psammivores...

un nouveau magasin de cerf-volants, kite surf et tout le toutim est présent à Bruxelles.

Après la tragique débandade de JackFly sur l'avenue de la couronne, voici:
Billy Kite, chaussée d'Ixelles.

http://www.billy-kite.com/index2.php

Sinon, à part ça, rien de neuf...les aventures de Line et Serge en Wallonie bientôt disponible on-line

l'alcool a cela de bien

qu'il a une forte capacité à dissoudre les engueulades...

hier midi je me suis pris une raclée v.i.v. (verbale indirecte vicieuse) au sujet de mon 5ème super pouvoir, à savoir celui de détecter le moment précis où le sol de la cuisine atteint son point de saturation en miettes de chips et particules de croutes de toasts... Le gros problème de ce 5ème S.P. c'est qu'il vient accompagné du 5ème Super Handicap: je suis déficient en prise d'initiative de ramassage de miettes diverses.

Ca joue contre moi, et elle le sait...

Donc, tout en gardant le sourire qu'il convient d'arborer dans les règlements de comptes de courtoisie... j'ai passé la deuxième mitant de mon combo "midi-jt-tartine" à funambuler sur la fiiiiiiine corde du "j'ai raison mais je ne veux surtout pas t'accabler avec tes défauts", surplombant les abîmes de l'"intonation inadéquate" du "mot de trop", déséquilibré par le vent contraire de la mauvaise foi.

bref... malgré mon humour mon charme et mon opiniâtreté... ma promise quitta le domicile sur une note amère pour son homme, et puisque c'est pas l'homme qui prend l'amer... alors ou va-t-on? je vous le demande? Droit dans le mur!

Donc je décidai de l'accueilir à son retour au nid avec toute la tendresse possible d'un gentleman de mon envergure... car après avoir passé l'aspirateur dans tous les recoins d'au moins le tiers de l'appart, après avoir démonté et remonté la tringle à rideaux de la cuisine et parfumé notre demeure des senteurs délicates d'encens provenant de pays lointains où il n'y en a pas... j'ajoutai la dernière pièce à mon puzzle de la rédemption:

Je sais, je suis trop romantique, ca me perdra.

En réponse au dernier commentaire au Post précédent:

1. je refuse l'interactivité, on est pas à la Star Ac' ou au Télé-Achat.
2. je bénéficie d'une particularité physiologique rare me permettant d'être en permanence en état d'ébriété sans pour autant consommer d'alcool. D'où ce blog.

Je vous aime tous

et pour le prouver, je vous offre

des lamantins



Line, bonne Saint Lamantin


Sauvez les lamantins, refusez de manger du lamantin
(A votre avis c'est quoi dans les menus King Fish et Filet-O-Fish)

http://www.savethemanatee.org/

Comment...

...travailler dans des conditions pareilles...

Je tourne le dos 2 secondes,
et voilà ce que je retrouve devant ma porte...


bon, il remballe les témoins de Jeovah
et les animateurs de Radio Campus... d'accord...



par contre, m'aidera-t-il à terminer cette thèse?


je m'interroge.

Précision nécessaire

Il m'est apparu ce matin qu'une partie des visiteurs de cette page pourraient s'indigner de l'utilisation caricaturale de l'image du Gilles (Gloire à l'apertintaille éternelle-Gloire à ton nom), que les soumonces, battant leur plein et n'attendant que l'étincelle d'un commentaire déplacé pour se transformer en vindicte, la susceptibilité des fidèles n'est pas matière à gaudriole.

Je tiens dès lors à préciser qu'il n'est ici aucune intention de nuire à l'image de ces êtres de lumière, chassant l'hiver à la force du talon et irradiant nos jours de leur sublime apparât.

Bien entendu cela ne concerne que les Gilles de Morlanwelz (Gloire à Eux). Tous les autres ne sont que de vils usurpateurs, spécialement ceux de Mont Sainte Aldegonde, Binche et La Louvière.

Obscured by clouds

"As close as you can get from Eden", c'est en ces termes que le Dr. Beehler, de Conservation International, aura décrit l'environnement intact des Monts Foja, en Irian Jaya...

http://www.yourfilelink.com/get.php?fid=21562

plus de 20 nouvelles espèces de batraciens, un kangourou arboricole jamais observé en indonésie, 1 nouvelle espèce d'oiseau melliphage et 1 ou 2 oiseaux du paradis que l'on pensait disparus...

http://www.conservation.org/xp/frontlines/species/02070601.xml

Pardonnez mon engouement naturaliste, mais après avoir bouffé une semaine des joutes KohLantaesques entre les
"fanatico populistes touche pas à mon AK47" et les
"vous n'aurez pas ma liberté de penser de manière irresponsable" ... j'y tiens à mon kangourou arboricole...
en plus une telle info donne soudain à espérer... et à redouter...

Mahomet par Gotlib (1972)

dans God’sClub (c) Fluide Glacial/Audie

Redouter la récupération médiatique, signant l'arrêt de mort de ces dernières zones vierges, futurs eco-défouloirs durables pour Terres d'Av' d'une autre classe? Ou, au contraire espérer l'attitude préventive et, pourquoi pas, la mise en application tant attendue du "principe de précaution", pour considérer ces milieux comme réserves intégrales, ou patrimoine mondial
(sans aller faire danser des Gilles de Binche dedans, svp.)








Soundtrack: Obscured by clouds - Pink Floyd (1972).

-Obscured by clouds- est la mention qui figurait sur les cartes de Papouasie N.G. à l'emplacement de cette région (les monts Foja), qui, perpétuellement couverts de nuages, n'ont pu être partiellement cartographiés qu'au milieu des années 50. Le film "La vallée" de Barbet Schroeder (1971) retrace le périple de 4 français partis pour se perdre dans cette zone hors du temps, pour retrouver l'"Eden perdu"... Le film, malgré la mise en scène qui tient plus de l'improvisation enfumée de l'époque que d'un scénario de Dan Brown, vaut le détour pour les scènes tournées avec les tribus Papoues, jouant leur rôle en décalage total avec la maigre intrigue, pour s'adresser face caméra (au grand dam du réalisateur) au monde extérieur ... moment intriguant. L'album de Pink Floyd cité plus haut est, bien entendu, la bande son de ce film... tout se tient

ivresse publique on-ice

mise en situation
n.b. cet avertissement semble ne pas s'appliquer
aux canards et aux mouettes
(salauds)


ma moitié (1/2)


mon autre moitié (2/2)


l'ensemble (1/1)


elle a dit oui donc: buffalo




virtual soundtrack

"I know you supported me for a long time,
somehow I'm not impressed."

-Interpol - NYC -

Flagey, mon Amour

Temps ensoleillé, maxima de 9°c à la côte,

0 dans le centre du pays et -50 en campine…ah bon ?

C’était les prévisions pour le week end dernier par Denis Collard et nous étions heureux.

Nous? Oui nous, car bien sûr et vous l’aurez tous compris chers admirateurs, je vais vous parler ici de ma tendre moitié. Rassurez vous, elle n’aura aucun droit sur la ligne éditoriale de ces pages, aucune critique quant à la qualité de mon propos ne sera acceptée, c’est une promesse doublée d’une garantie de rigueur que je vous fais.

C’était, pour revenir à la trame de l’histoire, un samedi où rien n’était prévu. Pas de visite chez l’une ou l’autre famille, pas de vaisselle de 5 jours et encore moins d’expédition punitive visant à éradiquer les duveteux pilous allergènes coincés sous le lit.

L’air était pur, la lumière éblouissante, nous décidâmes de nous laisser porter par le désir et d’aller vérifier le bon déroulement de l’intégration urbanistique du chantier Flagey.

Arrivés sur place, nous marchâmes longuement entre les structures métalliques rouillées, émergeant de marigots crasseux, jouâmes à cache cache derrière le buste de Fernando Pessoa, sans le troubler dans sa vaine contemplation du futur bassin d’orage, se remplissant des divers déchets de la civilisation occidentale.

Ces émotions nous avaient donné faim, et c’est d’un commun accord que nous fouillâmes nos poches de nos petits doigts gelés, extrayant péniblement les 3€ qui nous séparaient d’une petite frite, d’une grande frite, de la mayonnaise sur la grande, et du curry-ketchup sur la petite.

Enfin, le moment d’apothéose survint lorsque que, fourbus de ces préparatifs à l’amour, nous nous installâmes sur un banc derrière l’arrêt du 71, décapsulâmes deux Super Bock à l’arrête de la barrière du monument Thyl et Nele de Charles de Coster, et sombrâmes dans la contemplation vertigineuse des étangs d’Ixelles pris par les glaces…

une évidente question me vint à l’esprit :

Line, veux tu m’épouser ?

Mes frites n’en menaient pas large dans leur mayonnaise figée.

Mes copains les super villains

connaissez vous les "Super Friends"? Non, et bien tant mieux, car leurs ennemis, les "Super-Villains" sont bien plus trippants. J'en veux pour exemple les personnages suivants:

Evil-Superman

Evil Robin (à gauche) et Evil Batman (à droite)

Bizarro

(Attention: Bizarro n'est pas à proprement parler un double maléfique mais plûtot un énantiomère mal-compris de Superman que seuls leurs univers parallèles séparent.
Notez le S inversé qui n'est pas un artefact mais bien la preuve de ce que je raconte.)

Si les chatons pouvaient parler

ils vous conseilleraient de rentrer le mot clé "kitten" en recherche images sur google. A ce moment précis, souvenons nous qu'un jour, l'internet était un outil militaire.

Pour étayer mon propos, je propose les références suivantes:

http://home.comcast.net/~alanweiss3/dwedit/flash/suzukisan.html

ainsi que

http://home.comcast.net/~alanweiss3/dwedit/flash/rockandrollmcdonalds.html

en hommage à Wesley Willis

http://www.alternativetentacles.com/page.php?page=wesleyremembered1&sd=PLW3sHqdhJdTgkfQLxA