lundi, avril 24, 2006

taxi, suivez cette mouette

et c'est à peu près comme cela que nous nous sommes retrouvés, le week end dernier (pas celui-ci, l'autre, j'ai décidé de plus faire dans le temps-réel) en Espagne, à 80km d'Almeria, dans le centre historique Andalou du bétonnage intensif côtier et de la sauvegarde du patrimoine urbanistique du tourisme de masse.

Samedi, 12h01, Line a fini sa garde à Woluwé Saint Lambert...
un vrombissement puissant et une vibration mystérieuse percent le ciel gris du mois d'avril, cette force nous appelle, nous partons en exploration pour identifier le phénomène



Arrivée à la source du phénomène... un bâtiment gigantesque, mélange habile de vides techniques et d'arrivées de bus anarchiques, dosage subtil d'architecture luxueuse et de poussières résiduelles d'un temps ou l'amiante était notre meilleure amie.

Probablement construit à une époque faste, dans le but d'impressionner les chefs tribaux des nombreuses et prospères colonies que cette civilisation a été appelée à créer et à sauver de l'anthropophagie.

Après, le plus dur ne faisait que commencer: trouver un avion pour quitter cet endroit



2 commentaires:

Anonyme a dit…

Juste un rectificatif historique.
A l'époque post-coloniale 1960/1970, je n'ai connu que les deux escalators - un naar beneden/ un naar boven. Les espaces anarcho-gigantissimes et tapis roulants naar toe, sont venus pour conforter les élites euro-atlantistes aristo-technocratiques, dans leur sentiment de global-confort en foulant le Groland où paissent repues et indolentes, nos chères, très chères Communautés.

slinergie a dit…

comme c'est bien dit

Time for the...