Chérie, on est (encore) rentrés de vacances!

De retour d'un bref séjour au pays merveilleux du Fado (air à la fois triste et gai, lumineux et ténébreux, courbe et rectiligne, avec et sans, pour et contre mais surtout beau.... mais alors laid aussi... je ne sais plus, mais à la fois je sais), nous constatons que perdre 10°c est aussi désagréable qu'en perdre 25... ici j'ai remis mes mouffles (offertes à noël: intérieur pilou, convertibles en mitaine... convertibles ne voulant pas dire, J., que je peux aussi les mettre en été, c'est une idée ridicule). Là, ce fut une orgie de petits gateaux en tous genres, mais avec la simplicité constante de la surdose de sucre et de choléstérol; de boissons distillées avec sagesse et bues sans même le savoir... de plats à base du poisson au nom évoquant le mépris grossier de certains rustres envers la gent féminine, la morue, bel et fier animal à barbillons, dont nous avons croisé quelque beaux spécimens dans le quartier où nous aimions à vagabonder en ces soirs de réveillons. Le Portugal va bien, il croule sous les dettes, mais va bien, buvant tranquillement son petit café 5 fois par jour, il attend le lendemain avec fatalisme... et espérance, passif et frénétique, parabolique et sinusoïdal.














fragments du réveillon...
éclats de soleil sur Lisbonne, petites délicatesses, phares se piquant un phare, routes des découvertes et moments sépias

pour terminer, une petite devinette...












lequel de ces deux coucous appartient à une compagnie belge? Le gros tout beau tout propre? Ou celui qui perd de la mousse avant de décoller???